Cet article a été publié par Fabien Grenet sur le blog qu'il a tenu entre 2008 et 2016. Pour des question de référencement (SEO), lorsque l'agence nospoon a été créé, il a été décidé de transformer le blog de Fabien en site pour l'agence. Tous les articles ont ainsi été conservés, mais n'engagent pas l'agence quant aux contenus qui sont abordés.

Destination entreprendre #21 : Julien Simon

Présentation. Je m’appelle Julien Simon mais j’écris sous l’anagramme Neil Jomunsi des romans, des nouvelles, des séries et des livres dont vous êtes le héros. En parallèle, j’ai monté avec trois associés la société d’édition Walrus. En ce moment, et en partenariat avec Actualitté, j’ai lancé le Projet Bradbury, un marathon d’écriture où je rédige […]
julien simon

Résumé : Passionné de littérature et de nouvelles technologies, Julien (aka Neil Jomunsi) a décidé de plonger dans l’entrepreneuriat en se lançant dans plusieurs projets menés en parallèle dont le but commun est d’explorer les nouveaux modèles économiques, politiques et sociaux du livre. Walrus, une société d’édition 100% numérique innovante co-fondée avec trois associés ; le Projet Bradbury, un marathon d’écriture au rythme d’une nouvelle par semaine ; et enfin Nemopolis, un roman diffusé gratuitement par mail !

Présentation.

Je m’appelle Julien Simon mais j’écris sous l’anagramme Neil Jomunsi des romans, des nouvelles, des séries et des livres dont vous êtes le héros. En parallèle, j’ai monté avec trois associés la société d’édition Walrus. En ce moment, et en partenariat avec Actualitté, j’ai lancé le Projet Bradbury, un marathon d’écriture où je rédige et publie une nouvelle par semaine pendant un an. Autant dire que cela me tient occupé.

Déclencheurs.

J’ai goûté aux joies du salariat pendant de nombreuses années et je n’y ai pas trouvé la liberté à laquelle j’aspire. De plus, je suis du parti de penser que ce que l’on fait soi-même vous correspond nécessairement mieux. Passionné de livres devant l’éternel et très enthousiaste au sujet des nouvelles technologies, il m’a semblé normal de me prendre en main et de décider d’y consacrer ma vie de façon plus active, même si mon métier précédent était… libraire.

Premier fait d’armes.

J’ai crée Walrus, une maison d’édition 100% numérique, il y a quatre ans à une époque où il était encore tabou de parler de littérature originale entièrement dématérialisée. À l’époque, nous n’étions guère de quatre ou cinq maisons d’édition sur ce créneau alors qu’aujourd’hui il s’en crée quasiment une par semaine. Nous publions des textes impubliables ailleurs, des pulps, des textes de littérature populaire, de science-fiction, de fantastique, quelques comédies potaches ou des pamphlets sociétaux. En somme, nous éditons ce que nous avons envie de lire. Le numérique permet cela. C’est un défi particulièrement salé qui attend le livre dans les prochaines années. Gutenberg a créé la première révolution du livre, l’ebook et le web sont la seconde. Je suis heureux d’être né dans cette époque excitante.

Rêves.

Montrer que de nouveaux modèles économiques, politiques et sociaux sont possibles pour le livre. Même si l’industrie perdurera et qu’elle va trouver de nouveaux moyens de se remettre sur les rails, les choses changent. J’espère contribuer à ce que les auteurs retrouvent la place d’honneur qu’ils ont un peu perdu dans la chaîne actuelle, et cela passe notamment par de meilleures rémunérations. Je suis aussi un fervent partisan de nouvelles conditions de partage de la culture, plus égalitaires.

Échecs.

J’ai compris assez tard qu’il ne sert à rien d’être trop en avance sur une industrie : la nouveauté ne crée pas nécessairement la demande, au contraire, elle peut faire peur. Le livre numérique ne fait que décoller, il n’est même pas encore arrivé à sa vitesse de croisière. Peut-être avons-nous démarré trop tôt, mais il y a une bonne chose à cela : nous avons fourbi nos armes.

Conseil.

Suivre son instinct personnel. Je sais que la mode est aux business plans bien encadrés, mais le numérique permet une agilité telle qu’il serait dommage de ne pas se lancer rapidement, quitte à se planter. Même en cas d’échec, on est riche d’une expérience et on a toujours une longueur d’avance.

Inspirations.

Mes modèles d’inspiration sont pour la plupart des écrivains, tels que Ray Bradbury ou Neil Gaiman. Je n’ai pas de modèle entreprenarial, ce n’est pas pas vraiment ma culture. Je n’ai fait ni études de droit, ni école de commerce ou de marketing. Et pour tout dire, le monde des entrepreneurs ne me passionne pas plus que ça : je navigue à l’instinct. Les success stories sont inspirantes mais elles peuvent aussi avoir vite fait de décourager au moindre échec.

Actualité.

En parallèle du Projet Bradbury qui continue jusqu’en septembre 2014, j’ai commencé à écrire un roman diffusé par mail, via l’inscription à ma mailing-list. C’est un roman fantastique, gratuit puisqu’envoyé par mail chaque dimanche. J’avais envie de tester ce mode d’expression, un peu dans l’urgence. J’ai également un autre roman sur le feu, que je voue à un chemin plus classique : la recherche d’éditeur.

Demain.

Déjà, rester vivant jusqu’en 2014 me semble être une bonne ambition, vu tout le boulot qui m’attend. J’aimerais que 2014 soit l’année où je me pose dans mon métier, où je peux mesurer l’ampleur du travail accompli. J’ai des projets dans les cartons, bien entendu. Pour résumer, je pense que le livre est hautement soluble dans le web. Affaire à suivre…

What else ?

Qu’est-ce que vous faites encore là ? Foncez ! La vie est trop courte pour procrastiner.

 

 

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